Travailler pour une société à mission, c’est privilégier le sens et l’efficacité opérationnelle !
Le statut de société à mission tout de suite me plait : il est en profonde adéquation avec les objectifs. Il s’agit de travailler pour la filière, avec ses intervenants pour faire émerger la data disponible, faciliter sa circulation et les best practices. On se focalise sur les objectifs métiers, sur son impact sociétal et environnemental. Bien sûr, la société doit être profitable pour être en capacité de supporter son fonctionnement et ses investissements, mais nous ne sommes pas pilotés au-delà par une rentabilité court terme.
Capitaliser sur mon expérience de transformation digitale du retail pour aider la filière immobilier
Ce qui m’a tout de suite intéressée, c’est la possibilité d’utiliser mon expérience, de transmettre ce que j’avais appris du retail à l’immobilier.
Il y a plus de 20 ans, j’arrivais au départ de l’intégration des data dans le retail. On créait les premières cartes de fidélité et on remontait les données clients avec leurs transactions magasins. Dans un premier temps, on s’en était servi pour envoyer des promotions personnalisées. C’était magique par rapport au prospectus car, enfin, on pouvait mesurer le CA additionnel en mettant des populations témoins. Cela a ouvert à beaucoup de tests, au développement des analyses sur le comportement client. Et encore, nous n’avions pas tout vu car, quelques années plus tard, cette donnée nous allions l’exploiter pour analyser les marchés : comment les consommateurs réagissent-ils aux variations de prix ? aux promotions ou encore à la présence / absence de produits ? C’est le 2ème stade où la donnée passe de connaissance du client à connaissance des marchés. Et enfin, dans un 3ème temps, l’usage de cette donnée s’étend à tous les services, au-delà des silos métiers, monétisée et vendue aux fournisseurs pour améliorer toute la performance de la filière.
En parallèle de cette maturité « business », les services IT se structurent pour pouvoir traiter ces volumes de données : ils se sont équipés de « data lake » (réservoirs de données) hébergés maintenant dans des « cloud », ont mis en place des « data factory » (usines à données) pour exploiter ces données et développer les « uses cases » souhaités par les métiers.
Structurer et aider la filière immobilier à tirer parti de ses data
La filière immobilier dispose aujourd’hui d’open data, données publiques mise à disposition par les différents organismes d’état. Ces données primaires sont exploitées par les acteurs pour créer des données secondaires par estimation / extrapolation . On est sur le premier stade où les données sont utilisées directement pour ceux pour qui elles ont été créées : mesurer des transactions, calculer un prix de vente moyen, etc.
Pour passer à un 2ème stade d’utilisation qui permette de mieux comprendre le fonctionnement des marchés (fixation des prix en fonction de l’offre et de la demande) ou encore anticipation de la maintenance d’un bâtiment ou optimisation de ces performances énergétiques, cela demande de structurer de nouvelles data, de les rendre interopérables et de mettre en place les organisations IT capables de le faire. La filière immobilier n’est qu’au début de ce chemin et c’est tout son challenge.
Le rôle de realdata, c’est d’aider à la prise de conscience de ces enjeux et de les accompagner
Ce que j’aime dans le rôle qui m’est proposé, c’est de se retrouver au milieu des différents acteurs, offreurs et utilisateurs de données, acteurs du résidentiel ou acteurs de la rénovation énergétique.
Mon objectif est de leur faire prendre conscience de l’intérêt des data pour leurs métiers, de les aider à structurer leur présentation de données pour qu’elles soient plus facilement interopérables, d’apporter du conseil pour les mettre en avant et de relayer toutes les bonnes pratiques.
Nous avons aussi à cœur de lancer des groupes de travail avec divers intervenants publics, privés et associatifs pour mettre en place les bases de cette circulation de la donnée et c’est mon expertise conseil data qui se trouve mobilisée pour cette mission.
Concrètement, realdata c’est une marketplace à construire et un site média à animer
J’avais déjà construit des « data product », des SIG, un site web par le passé, et une marketplace data c’est un peu tout cela …Mes derniers projets en méthode agile m’ont convaincu de l’intérêt de travailler en co-construction avec les clients potentiels. Identifier les fonctionnalités de base, prioriser et développer des versions évolutives, c’est toute la stratégie d’un produit Saas à mettre en œuvre.
Côté commercial et marketing, nous allons beaucoup travailler sur l’inbound marketing pour transformer des visiteurs intéressés par la data en acheteurs ou vendeurs de data. J’ai, par le passé, pu tester avec succès ces stratégies. Je suis convaincue que la publication des différents « business cases » va inspirer les différents acteurs et les pousser à aller plus loin dans leur transformation.
realdata, c’est un projet qui se précise un peu plus chaque jour et c’est ce qui est excitant
realdata – c’est une des choses qui m’a fait intégrer l’équipe – est un projet qui se précise chaque jour un peu plus : on affine notre offre, notre positionnement, notre discours eu égard aux échanges que nous avons tous les jours avec les acteurs de la filière, les réseaux professionnels, les chercheurs. Notre raison d’être trouve des mots de plus en plus précis, nous touchons de plus près les « uses cases » qui auront le plus d’impact pour la communauté que nous essayons de réunir et motiver.
J’ai hâte dans quelques mois de voir naître et grandir ce beau bébé car il aura, sans aucun doute, un beau parcours de vie, investi de nobles missions, utiles aux sociétés !
Crédit photo : realdata for real estate
